Riche journée en vue le 21 mars 2017 ! C’est ce jour qu’auront lieu les deux événements associés au Prix du MOZARTEUM DE FRANCE, que le jury de l’institution m’a décerné à l’unanimité le 9 février dernier.
Emission de radio
A 14h, j’aurai le plaisir de participer, aux côtés d’Yves Jaffrès, Président du MOZARTEUM DE FRANCE, à l’émission de radio L’échappée belle en musique sur RCF (FM 88.4). En mettant en valeur les activités du MOZARTEUM DE FRANCE, Jacques Nouvier et Virginie Maze s’attacheront à faire découvrir les miennes aux auditeurs. Le profil de musicien chercheur sera mis à l’honneur, ma thèse et mes recherches évoquées. Le lien sera également fait, en une sorte de prélude, avec le sujet de la conférence que je donnerai le même jour sur les femmes violonistes en France au XIXe siècle. Les auditeurs découvriront des extraits choisis par mes soins tout au long de l’émission.
Conférence
A 17h, rendez-vous au siège du MOZARTEUM DE FRANCE (39bis rue de Marseille à Lyon 7e arrondissement) pour ma conférence intitulée « Femmes violonistes en France au XIXe siècle. » Il s’agit d’un sujet particulièrement méconnu. Le résumé de l’intervention est placé ci-dessous. A noter : le Prix de la catégorie Master n’ayant été pas été décerné, la durée initialement prévue d’une heure sera élargie. Mon violon sera évidemment de la partie pour illustrer certains points. Amis lyonnais, réservez votre date !
Résumé
À une période où la scène musicale hexagonale est dominée par les hommes, cantatrices et pianistes exceptées, le cas des femmes violonistes, véritables pionnières défiant l’étiquette jugeant leur sexe inadapté à l’instrument, est passionnant. L’exposé prend pour point de départ des données recueillies sur les femmes admises dans les classes de violon du Conservatoire de Paris au XIXe siècle. La présentation retrace ensuite le parcours de ces musiciennes. Des statistiques établissent l’absence presque totale des femmes violonistes dans la première partie du siècle. Différents éléments de réponse éclairent cet état de fait, dans une optique contextuelle qui livre également des informations inhérentes à leur répertoire, à leur jeu. La conférence pose la question d’un possible particularisme de la pratique féminine, croisant de multiples témoignages, critiques, mémoires. C’est à la découverte d’un pan particulièrement méconnu du XIXe siècle français qu’invite la conférence, établie sur la base de nombreux renseignements inédits.